Le dernier point presse du président Trump n’est pas passé. En effet, le président Trump s’est une nouvelle fois retrouvé au centre des critiques après qu’il ait une nouvelle fois été accusé de mener un « show ennuyeux » au cours duquel le président américain règle certains de ses comptes. Des attaques de plus en plus récurrentes qui risquent de lui coûter cher.
En effet, le Wall Street Journal a publié une nouvelle tribune au cours de laquelle le président américain a été accusé de vouloir régler certains de ses comptes avec quelques journalistes qui eux, l’accusent pour ne pas comprendre ce qui se passe réellement avec cette pandémie. En outre, pour beaucoup, Donald Trump tente de monopoliser le terrain médiatique afin de prendre un avantage certains sur Joe Biden, désormais son seul et unique opposant pour la prochaine présidentielle depuis que Bernie Sanders ait décidé de stopper sa campagne.
Trump, critiqué pour ses points presse
Problème, ces sessions quotidiennes virent au drame. Donald Trump semble ne pas maîtriser les codes de cette communication de crise, les chiffres sont terribles et le public semble avoir de plus en plus de mal à comprendre l’utilité de ces points de presse. Une attaque en règle de la part du WSJ qui a très vite poussé le président américain à réagir. Juste avant sa prise de parole d’hier, ce dernier a ainsi qualifié de fake news le papier du WSJ.Face aux caméras, quelques heures plus tard, il prendra ensuite la défense de son bilan, estimant que les chiffres enregistrés étaient, à ses yeux, « très bons ». Pour rappel, le seuil des 16.000 décès liés au covid-19 viennent d’être franchis aux USA.
Des chiffres dramatiques
Fidèle à son habitude, il évoquera ensuite la situation économique. Alors que plus de 15 millions de personnes viennent de s’inscrire au chômage, le président estime que le rebond sera fort et important. « Nous sommes en très bonne position », a-t-il répété à l’envi avant de s’en prendre violemment aux médias, qu’il accuse de ne pas assez le soutenir. Il prendra ensuite un peu de recul vis-à-vis de ses dernières affirmations, concernant principalement des traitements qu’il a jugé comme étant miracle au début de l’épidémie et qui, depuis, n’ont pas prouvé leur efficacité. Des affirmations et des retours en arrière qui pourraient lui coûter cher. En effet, après avoir connu un pic de bonnes intentions il y a dix jours, à 47.5% de bonnes opinions, les Américains ne le croient plus qu’à 45.2%.
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