USA : Twitter perd une bataille judiciaire contre le gouvernement

Twitter ne rendra pas public les données relatives à la demande de surveillance venant du gouvernement américain. Un tribunal de l’Etat de Californie a rejeté la requête, du réseau social à l’oiseau bleu, de rendre publique les demandes de surveillance faites par le gouvernement des Etats Unis d’Amérique. Dans une décision, la juge chargée de l’affaire, Yvonne Gonzalez Rogers, a débouté Twitter en se basant sur les conséquences d’une telle révélation.

Dans une ordonnance, elle a indiqué clairement qu’approuver cette demande de Twitter, aurait des préjudices graves sur la sécurité nationale. En effet, Twitter avait lancé une procédure contre le gouvernement fédéral afin d’obtenir une décision lui permettant de rendre publiques l’étendue de la surveillance organisée par l’exécutif des Etats-Unis. Après près de six ans que dure cette bataille, le réseau social n’a pas obtenu gain de cause. Twitter fait partie des réseaux sociaux les plus utilisés aux USA à côté de Instagram et Facebook.

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Préjudice grave ou imminent à la sécurité nationale

Selon, la juge qui a examiné l’affaire, il n’est pas question de permettre à ce réseau social (Twitter) de révéler ces informations confidentielles. Révéler les demandes de surveillance «serait susceptible de causer un préjudice grave ou imminent à la sécurité nationale» a-elle fait savoir pour motiver sa décision. La raison avancée par la magistrate, pour refuser la demande de Twitter, a été en effet le principal point avancé par le gouvernement.

Twitter avait déposé cette plainte dans l’optique de protéger les données confidentielles. Depuis, 2013 après que le lanceur d’alerte Edward Snowden  a révélé les preuves d’un programme de surveillance de masse mise en place par plusieurs Etats dont les Etats-Unis, plusieurs réseaux sociaux dont Twitter avait demandé, par une campagne, la fin des surveillances ou de collectes des données personnelles. Mais cette lutte n’a pas totalement abouti même si certains Etats ont revu leurs législations en la matières.

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