Bonne nouvelle pour les aspirants au métier d’enseignant. En sa séance du mercredi 06 mai 2020, le conseil des ministres a autorisé l’organisation de test complémentaire de sélection pour la base de compétences au métier d’enseignant à la maternelle, au primaire et au secondaire général. En effet le conseil dit avoir constaté que l’exploitation de la base de données constituée à partir des tests organisés en 2019 a permis de résorber les déficits d’enseignants à la maternelle, au primaire et dans les disciplines du secondaire général comme l’Histoire et la Géographie, l’Anglais, l’Espagnol et les Sciences de la vie et de la terre.
Cependant, au niveau des disciplines comme le Français, la Physique, la Mathématique, la Chimie et technologie, l’économie, la Philosophie, l’Allemand et l’Education Physique et Sportive il y a un manque d’enseignants . « En outre, le départ à la retraite d’un certain nombre d’enseignants génèrera des déficits à combler pour garantir la disponibilité en nombre suffisant d’enseignants qualifiés » fait par ailleurs remarquer le conseil.
Pourquoi leur faire miroiter un emploi?
C’est au vu de ces réalités que le président Patrice Talon et son gouvernement ont autorisé l’organisation « d’un test d’aptitude de nouveaux aspirants au métier d’enseignant, afin de disposer d’une base plus fournie qui servira de vivier pour la satisfaction des besoins des établissements scolaires ». Cette politique de recrutement d’aspirants au métier d’enseignants ne garantit pas semble-t-il, une stabilité de l’emploi.
En effet, il est plus facile pour l’État de mettre fin à leurs contrats. Si tant est qu’il y a pénurie d’enseignants, pourquoi le gouvernement s’empêche-t-il de recruter, préférant miroiter de l’emploi à ces aspirants, anciennement appelés enseignants vacataires.
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