Covid-19 : Le stress est un facteur aggravant selon une étude

Le Coronavirus n’a pas encore fini de nous livrer tous ses secrets. Cela fait plusieurs mois maintenant que le monde entier est frappé de plein fouet par l Covid-19, qui continue de faire des ravages mettant à mal le système sanitaire de bon nombre de pays. Cette maladie a pris de court l’ensemble de l’humanité et une course effrénée vers l’élaboration d’un vaccin fut lancé par les plus grands laboratoires du monde. Les symptômes connus du coronavirus sont entre autres une fièvre intense, une toux grasse et sèche ou encore un état de fatigue général du corps.

La covid 19 fut étudiée au fil du temps et d’autres symptômes ont été découverts entre-temps, ce qui a notamment permis de détecter les personnes qui présentent le plus de chance d’être contaminées par le virus. Tout récemment, des chercheurs britanniques ont publié une étude qui montre que les personnes infectées par la Covid-19 produisent un taux très élevé de cortisol. Le cortisol est connu pour être l’une des principales hormones du stress.

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Un autre paramètre à prendre en compte

L’étude qui a été publiée dans la revue scientifique The Lancet Diabetes and Endocrinology révèle que les sujets covid-19 qui présentent un taux élevé de cortisol sont ceux-là qui ont le plus de chance de développer les formes graves du coronavirus. L’étude révèle que lorsque l’organisme est confronté à une situation de stress comme le Covid-19 ou une intervention chirurgicale, le corps produit automatiquement une grande quantité de cortisol.

Ce mécanisme s’enclenche pour aider l’organisme à faire face à l’événement stressant. Néanmoins, il faut savoir que le cortisol est nécessaire à l’organisme, selon les auteurs de l’étude, si le taux de cortisol est faible, cela peut conduire à la mort, l’hormone ne doit pas être aussi sécrétée excessivement. « La mesure du cortisol dans le sang des patients Covid-19 lorsqu’ils se présentent à l’hôpital pourrait se révéler particulièrement utile pour aider les médecins à déterminer quelles personnes sont les plus malades » et requièrent une attention médicale prioritaire » a affirmé le professeur Waljit Dhillo, l’un des principaux auteurs de l’étude publiée dans The Lancet Diabetes and Endocrinology. L’étude s’est portée sur 535 patients admis entre le 9 mars et le 22 avril 2020 dans trois hôpitaux de la capitale anglaise.

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