France : des activistes africains tentent de retirer un objet d’art d’un musée

Ce Vendredi, sur fond de manifestations ‘’ Black lives Matter ’’ contre le racisme et les violences policières avec une actualisation du débat en France avec l’affaire Adama Traoré ; des activistes ont voulu attirer l’attention de l’opinion sur la restitution du patrimoine culturel africain encore dans les anciennes puissances coloniales. Au musée du Quai Branly – Jacques Chirac, ces activistes se faisaient interpeller pour atteinte et dégradation de patrimoine.

Une restitution qui piétine…

Ces activistes (menés par le désormais célèbre Mwazulu Diyabanza) qui avaient fait irruption au musée du Quai Branly – Jacques Chirac,  n’étaient certainement pas des « visiteurs » ordinaires. Avec une caméra, les activistes selon la presse française avaient fait irruption dans le musée alors qu’il était encore ouvert et s’étaient mis en tête de déboulonner un poteau funéraire issu de la tradition funéraire de la population Bari du Tchad. Ces poteaux sont en fait des sculptures grandeur nature faites à même un tronc d’arbre des personnalités défuntes et placées devant la tombe ou en son centre.

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Sur la vidéo publiée en ligne on pouvait entendre l’un des activistes crier « vous êtes des voleurs ! », une invective visiblement destinée aux conservateurs et in extenso à la France. Les discours politiques sur la restitution des œuvres d’art aux peuples africains qui en étaient dépositaires, avaient connu un tournant certain depuis le fameux discours du président Macron en Novembre 2017, à Ouagadougou.

Depuis de nombreux gouvernements africains, notamment celui du président Talon au Bénin, avaient mis un point d’honneur à se dire prêts à accueillir et conserver ces objets d’art à leur retour. Mais ce retour tant annoncé tardait à se concrétiser. 70 000 objets d’Afrique subsaharienne sont actuellement conservés au musée du Quai Branly – Jacques Chirac provenant des anciennes collections d’Afrique. Une collection qui a commencé à se constituer dès la seconde moitié du 19e siècle, pour se poursuivre durant toute la période de colonisation. Le ministère français de la culture a dit sa volonté de porter plainte contre les activistes.

4 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Adotoh leh kedeh.

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      Adjotoh, djagouda.

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Que la police me les embastille ces fouteurs de merde ; peuvent ils agir ainsi chez eux en Afrique ?

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    « ces activistes se faisaient interpeller pour atteinte et dégradation de patrimoine. » Le voleur qui crie au voleur oui.

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