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Meurtre du fils d’un diplomate par la police américaine : la Gambie demande des comptes

Momodou Lamin Sisay, un homme de 39 ans  et fils d’un diplomate gambien à la retraite ,aurait été tué par les forces de l’ordre de la Géorgie ce 29 mai 2020. Les autorités gambiennes demandent à cet effet que des investigations « transparentes, crédibles et objectives » soient menées afin d’inculper le meurtrier de l’homme de 39 ans.  Afin de suivre correctement l’enquête ouverte par le GBI (Georgia Bureau of Investigation), la Gambie a envoyé une équipe d’enquêteurs pour suivre l’évolution et travailler sur l’affaire avec le Bureau des Investigations de la Géorgie a affirmé Saikou Ceesay, le porte- parole des affaires étrangères de la Gambie.

Le porte-parole des affaires étrangères de la Gambie ajoute que « le résultat de l’enquête déterminera notre position sur l’affaire ». Saikou Ceesay continue en disant que « l’égalité de traitement doit être accordée à tous les citoyens. Les droits et la dignité doivent être respectés »  En effet, dans l’enquête ouverte par le GBI, il a été dit que Momodou Lamin Sisay pour une violation d’étiquette de véhicule, l’homme de 39 ans devrait être arrêté. Mais ce dernier aurait voulu s’enfuir menaçant avec une arme à feu les officiers de la police. Dans le communiqué, le Bureau des investigations de la Géorgie a déclaré que des tirs de balles avaient été échangés par les policiers et Momodou Lamin Sisay. Ce dernier serait mort après cet incident, mais l’agence n’a pas voulu faire voir les vidéos prouvant les faits. Elle avait affirmé qu’aucun agent de la police n’avait été touché lors de l’échange des tirs.

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«  Vos actions c’est ce que nous voulons voir, pas seulement des déclarations vides »

Mais en effet, la population gambienne faisant de moins en moins confiance à la police américaine réclame des photos ou des images de la fusillade. Cette population voudrait manifester ce lundi devant l’ambassade américaine à Banjul. Une militante gambienne des droits de l’homme à Atlanta Banka Manneh a déclaré à cet effet  « comment une situation de balise expirée peut-elle dégénérer en meurtre ? »  Elle a continué en disant que « l’Amérique doit admettre qu’il existe un problème de racisme inhérent » dans ce pays. Il faut ajouter que pendant que plusieurs nations condamnaient la mort de George Floyd l’Afro-Américain de 46 tué par un policier américain, un commentateur de Facebook a écrit «  Donc vous ne parlerez même pas du Gambien qui a été abattu par votre police il y a quelques jours ». « Les mots ne veulent rien dire ». «  Vos actions c’est ce que nous voulons voir, pas seulement des déclarations vides » a ajouté un autre.

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