C’est effectif depuis le 13 juin 2020. Les pays africains jouissent d’un moratoire sur le remboursement de leur dette publique à cause de la crise sanitaire actuelle. Mais ce cadeau n’est pas resté sans conséquence. Dans les jours qui ont suivi le 13 juin, l’Agence de notation étasunienne Moody’s a revu à la baisse la note de plusieurs pays du continent à l’instar de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Cette réaction de Moody’s ne doit pas surprendre le Bénin et son ministre des finances.
En effet, alors que le débat sur l’annulation ou un moratoire sur la dette africaine faisait rage en Afrique, Romuald Wadagni avait clairement fait savoir que son pays n’approuvait pas ses faveurs destinées à aider le continent à faire face à la crise de la Covid-19. L’argentier national s’était plutôt montré favorable aux Droits de Tirages Spéciaux (DTS). Il faisait aussi remarquer qu’en Afrique, la nécessité pour nos gouvernements d’investir pour impulser la croissance, afin de répondre aux besoins de nos populations vulnérables est forte.
Baisse des notes souveraines de certains pays africains
Les investissements à faire par les Etats ne peuvent se faire qu’à l’action financement. Toute solution qui rendrait difficile ou coûteux l’accès au financement futur handicape notre capacité à renouer avec le chemin de la croissance, soutenait-il. La baisse des notes souveraines de certains pays africains fera que ceux-ci emprunteront plus tard à des taux d’intérêt élevés.
Le Bénin qui est resté droit dans ses bottes n’a apparemment pas bénéficié de ce moratoire. Rfi informe d’ailleurs que le pays a refusé de suspendre le remboursement de sa dette publique comme le G20 le lui proposait.
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