OMS : le port du masque sous le menton peut entraîner des infections virales

Dès le début de la pandémie, le port du masque est tout de suite apparu comme l’une des premières mesures barrières à adopter pour réduire la propagation de la Covid-19. D’abord chirurgicaux et médicaux, les masques avaient au cours de leur large vulgarisation, évolué pour devenir de simple bout de tissu, produits néanmoins selon des normes bien établies. Mais si la bonne nouvelle était que cette mesure était accessible et largement adoptée, la mauvaise serait que beaucoup de gens portaient mal leur masque et cela, selon l’OMS, pouvait s’avérer dangereux.

Ne pas porter son masque sous le menton

« Porter son masque sous le menton peut entrainer des infections virales ». Cette information relayée par la presse, avait été captée d’un message adressé par le Dr Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe depuis le 1er février 2020, à un acteur clé de la lutte contre la pandémie en Belgique. Une ligne directrice nouvelle sur une pratique qui somme toute était devenue courante, d’abord au sein du personnel soignant et ensuite de la population.

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Selon le Dr Scott Segal, chef du service d’anesthésiologie à Wake Forest Baptist Health, un centre médical universitaire en Caroline du Nord, « Le port d’un masque demande un certain temps pour s’y habituer ». Et l’une des plus grosses erreurs que commettrions serait de triturer nos masques, de les tirer sous le nez ou même de complètement les enlever du visage pour les reposer sous le menton. Car non seulement ces masques arrêtaient dans les conditions suscitées de remplir leur office de protection et de barrières pour « les gouttelettes potentiellement infectieuses », mais pouvaient également entrainer des infections.

L’OMS avait, pour les zones où les mesures de distanciation n’étaient pas à proprement parler possibles, fortement recommandé le port du masque en plus du lavement régulier des mains. Mettant à jour ses directives sur les masques faciaux, l’organisation avait autorisé le port de revêtements en tissu non médicaux (masques en tissu) « par toute personne âgée de moins de 60 ans dans les transports publics et dans certains environnements de travail fermés ». Pour les personnes âgées de plus de 60 ans ou ayant un problème de santé sous-jacent, le masque de qualité médicale était plus indiqué.

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