La ministre de l’industrie et du commerce Shadiya Assouma a présidé ce mardi matin la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du cadre organisationnel et réglementaire de commercialisation des noix de Cajou. Dans son intervention, l’autorité a évoqué les difficultés rencontrées par les acteurs de la filière au fil des années. Des difficultés liées à l’approvisionnement des usines, à la transformation, à la commercialisation, au financement et à l’absence d’un cadre organisationnel et réglementaire.
Elle a donc invité les participants à cet atelier à mener des réflexions dont le fruit permettra au chef de l’Etat de prendre des décisions pour l »épanouissement de la filière.« Ces 03 jours de réflexion sont très importants puisqu’au bout nous pourrons enfin proposer et présenter au Chef de l’Etat le fruit de nos réflexions qui lui permettra de prendre les décisions pour l’épanouissement de nos filières » a t-elle déclaré.
Les sorties des noix de cajou par voies terrestres sont interdites
Rappelons que la campagne de commercialisation des noix de cajou a été officiellement lancée le 19 mars dernier à Cotonou. Le prix plancher fixé par le gouvernement est de 325 FCFA le kilogramme. La ministre Shadiya Assouman qui lançait cette campagne avait aussi profité de l’occasion pour annoncer l’interdiction des sorties des noix de cajou par voies terrestres, sauf autorisation des ministères de l’économie et des finances et de l’industrie et du commerce.
L’objectif du gouvernement dans deux ans est d’atteindre une production de 300 mille tonnes de noix de cajou. Lors de la campagne écoulée, celle de 2018-2019, la production était évaluée à 130.220 tonnes. Pour que la campagne en cours soit une réussite, le gouvernement a par exemple renforcé les contrôles au niveau des frontières et interdit l’exportation de stock de noix de cajou constitués de mélange de noix d’origines disparates
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