Capacités militaires russes : les USA expriment une fois encore leur inquiétude

Ce Mardi, le Comité des services armés du Sénat américain a procédé à un certains nombres d’audition entrant dans l’optique de la nomination de gradés de l’armée des Unis à des potes de responsabilités. Ainsi, le Lieutenant General Glen D. VanHerck, de l’US Air Force était pressenti pour le poste de nouveau command général de la force NORTHCOM, dont la principale mission est e protéger le territoire des Etats-Unis et le Lieutenant General James H. Dickinson de l’US Army, en tant que nouveau commandant général de l’United States Space Command,  pour les opérations spatiales.

C’était l’audition du général VanHerck, qui avait le plus attiré l’attention de la presse américaine, puisque ce militaire de carrière n’avait pas hésité à dire tout haut les préoccupations du corps militaire américain quant à l’avancée technologique de l’armement des « perpétuels » adversaires, que sont la Chine et la Russie.

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Un « sérieux problème » selon les militaires

Au cours de son audition, le lieutenant-général VanHerck a déclaré que les rivaux et les adversaires potentiels des États-Unis, comme la Russie, ont passé tant d’années à observer le comportement du pays pendant les conflits, qu’ils ont maintenant développé des capacités stratégiques, des armes militaires, comme des sous-marins et de missiles à longue portée, qui constituaient désormais un « problème sérieux ».

En ce qui concernait les sous-marins, c’était surtout la technologie de furtivité, qui posait problème. La furtivité étant une capacité spéciale de conception qui permettait à un engin de guerre, un avion ou un sous-marin d’être complètement indétectable aux radars et donc de passer complètement inaperçu. Un officiel du pentagone avait récemment confié que si en temps de paix, cette furtivité était déjà un casse-tête, en temps de guerre, elle pouvait s’avérer un danger mortel.

Des missiles qui frappaient de très loin…

Pour les missiles de croisière, c’était leur vitesse de plus en plus grande, Mach 12, pour les russes et Mach 8 pour les chinois ; mais c’était surtout leur portée de plus en plus grande qui inquiétait les militaires américains. Selon VanHerck, la Russie et la Chine ont changé la dynamique stratégique mondiale en déployant des armes à longue portée qui leur permettent de frapper l’Amérique du Nord bien en dehors de la couverture radar du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). Il ya quelques jours cependant, le président Trump révélait à grands frais que le Pentagone avait réussi à développer le missile le plus rapide du monde, pouvant atteindre Mach 17 de vitesse.

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