CPI : nouvelle plainte contre Bolsonaro

La COVID-19 a été signalée pour la première fois au Brésil en février 2020. Depuis, le pays, l’un des plus peuplé et des plus vastes du continent sud-américain,  est rapidement devenu l’un des plus touchés au monde. Le Brésil comprend de nombreux États dotés de communautés vulnérables, d’une économie émergente et d’un système de protection sociale relativement faible. Une vulnérabilité qui représente un véritable point d’achoppement pour le respect des mesures traditionnelles de prévention et de préservation.

Mais lorsque l’Etat dans ses plus hautes sphères tend à minimiser la maladie, les conséquences pouvaient s’avérer dramatiques. Pour Jair Bolosonaro, seul l’essor économique devait être la préoccupation principale, la covid-19 n’ayant été pendant longtemps qu’un banal « rhume » ; pour lequel les efforts gouvernementaux de préservation et de prévention étaient presqu’inutiles. Le Brésil aujourd’hui c’est plus de deux millions de cas recensés, le deuxième plus grand taux au monde, et plus de 80 000 personnes décédées. Des statistiques qui selon des professionnels brésiliens de la Santé du pays, le pays ne devait qu’à Bolsonaro.

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Une autre plainte pour Crime contre l’Humanité…

Jair Bolosonaro, voyait ce dimanche, la Cour pénal International (CPI) , enregistrer la quatrième plainte portée contre sa personne. Après la dernière en date, en avril dernier de celle d’une association de juristes, intervenait maintenant celle de 66 associations et syndicats de travailleurs de la santé. Ce dimanche, les associations, qui représenteraient plus d’un million de travailleurs dans 18 États du Brésil, accusaient l’administration Bolsonaro d’avoir fait preuve de négligence criminelle dans sa gestion de la pandémie Covid-19. 

Le président Bolsonaro, selon les plaignants aurait « agi de manière offensive et contraire à toutes les directives émises par les autorités sanitaires, internationales et locales, exposant de manière irresponsable les citoyens brésiliens à la contagion du COVID-19, avec la possibilité et risque de mort ou de conséquences incurables ». En outre, le président brésilien par ses actes aurait affecté « négativement les (couches les) plus sensibles (et) en situation de vulnérabilité (…), les peuples autochtones, les personnes détenues et les employés du système pénitentiaire et, avec plus de rigueur et de souffrance, les agents de santé, les exposant à la possibilité évidente de risque de mort ou à d’autres conséquences irréversibles ».

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