Incendie de la Cathédrale de Nantes : les derniers développements de l’enquête

Hier samedi 18 juillet 2020, un incendie a eu lieu au sein de la Cathédrale de Nantes. Les flammes ont entièrement détruit la console de l’orgue de chœur. Selon Pierre Sennès, procureur de la République de Nantes, il a été observé « trois départs de feu espacés les uns des autres » dans l’édifice religieux. A en croire le procureur, une enquête pour « incendie volontaire » a été ouverte « sur la base des constatations effectuées, après découverte de trois départs de feu espacés les uns des autres (…) au niveau du grand orgue, à droite et à gauche de la nef. ».

Il était hébergé par l’évêché

Dans le cadre de cette enquête, un bénévole a cependant été placé en garde à vue, depuis l’après-midi du samedi. Le bénévole, un Rwandais âgé de 39 ans, aurait été chargé de fermer la cathédrale le jour précédent l’incendie, d’après le procureur de la République. Aussi est-il hébergé et suivi par l’évêché, comme plusieurs autres hommes. Le recteur de la cathédrale, le Père Hubert Champenois, a confié à un média français que ce catholique qui vit à Nantes « depuis plusieurs années », « habite dans une maison religieuse dans la ville », comme la majorité des bénévoles. Il est arrivé sur le sol français depuis 2012, mais son récépissé de demande de séjour avait expiré en mars 2020. Par ailleurs, ce document permet à n’importe qui, en demande de carte de séjour de se trouver légalement en France.

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Les bénévoles ont des missions simples

Les autorités ecclésiastiques ont néanmoins remis en cause les affirmations selon lesquelles, le bénévole était chargé de fermer la cathédrale la veille de l’incendie. Le recteur a indiqué que « tout était en ordre » dans la soirée du vendredi, tout en ajoutant que  « chaque soir, avant de la fermer, une inspection très précise », était réalisée. Le Père François Renaud a affirmé que les bénévoles ont des missions simples, tandis que la fermeture de la Cathédrale est assurée par un « salarié de la cathédrale ». Dans l’après-midi de ce dimanche 19 juillet 2020, Me Quentin Chabert, l’avocat commis d’office a souligné qu’ « aucun élément ne rattache directement » le bénévole à l’incendie de la cathédrale, « dans l’Etat actuel » du dossier.

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