La mort du premier ministre Amadou Gon Coulibaly hier mercredi 8 juillet 2020 va certainement remettre en cause les plans des uns et des autres pour l’élection présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire. Agé de 61 ans, le désormais ancien premier ministre avait été désigné comme candidat par le président Alassane Ouattara. Sur Frisson radio ce jeudi 9 juillet 2020, le politologue Joël Ataï Guèdègbé pense que la mort du premier ministre peut redistribuer les cartes. Il parle de trois scenarii possibles.
Dans le premier cas, le spécialiste des questions électorales pense que le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara peut prendre pour prétexte la mort de son dauphin pour revenir sur sa décision de ne pas être candidat. La deuxième option est que le président Ouattara fasse une réconciliation avec deux dissidents de sa famille politique que sont Guillaume Soro ancien président de l’Assemblée nationale et Marcel Amon-Tanoh, son ministre des Affaires étrangères. Ce dernier a quitté la mouvance avec la désignation de Amadou Gon Coulibaly comme dauphin du président sortant. La dernière possibilité est que le président Alassane Ouattara use de son autorité et de son influence pour adouber Ahmed Bakayoko à qui tout le monde pense ou alors que le président Ouattara adoube enfin Daniel Kablan Dunca, l’actuel vice-président. Ce dernier a l’avantage de n’être ni Dioula, ni Bété, ni Baoulé peut être de pouvoir rassurer tout le monde qu’il serait un président équitable après la succession de Alassane Ouattara s’il était élu. Selon Joël Ataï Guèdègbé, cette dernière option le plus utile pour la Côte d’Ivoire.
Laisser un commentaire