600 millions de dollars, tel est le montant que le laboratoire pharmaceutique Indivior doit payer à la justice américaine. La société cotée à Londres en Grande-Bretagne est en effet accusée par les Etats-Unis d’avoir fait de fausses déclarations afin de faire la promotion d’un médicament. Celui-ci, intervient dans le traitement de la dépendance aux opiacés. L’information a été donnée hier vendredi 24 juillet 2020, par le ministère américain de la justice.
Le médicament aide les personnes dépendantes à l’héroïne
En plus de 1,4 milliards de dollars que son ex maison mère, Reckitt Benckiser, avait payé l’année dernière, le montant de cette amende est le plus gros jamais déboursé dans le cadre d’une affaire d’opiacés gérée par la justice américaine. Indivior avait été accusé par les autorités d’avoir cherché à profiter de la grande crise sanitaire des opiacés, qui secoue les Etats-Unis, afin de faciliter les ventes de son produit : le Suboxone. Ce dernier aide les personnes dépendantes à l’héroïne ou aux opiacés à faire une désintoxication, même s’il contient également un opiacé appelé le Buprenorphine. L’entreprise pharmaceutique a reconnu avoir voulu convaincre, il y a huit ans, les autorités du Massachusetts, à accorder une préférence à une version du Subutex, administrable sous la langue.
Inculpé en 2019
Elle avait fait cela en assurant, grâce de fausses données, qu’elle était moins risquée que d’autres médicaments du même genre, si les enfants le prennent de façon accidentelle. En avril 2019, un grand jury aux USA avait inculpé Indivior pour avoir, de manière illégale, facilité les ventes de son traitement. Notons qu’avec les 600 millions de dollars d’amende, le groupe qui est basé dans l’Etat de la Virginie, à l’est des Etats-Unis, a pris un engagement pour suspendre l’équipe commerciale, qui est chargée de faire la promotion du Suboxone. Aussi a-t-elle promis retirer de ses listes, les médecins qui pourraient ne pas prescrire ce médicament de manière convenable.
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