Après la désignation du bureau du conseil municipal de Parakou le jeudi 13 août 2020, le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) prend acte mais ne s’est pas résigné à laisser le champ libre à la mouvance sur le terrain des échéances à venir. Et dans la rubrique ‘’Le Duel’’ du magazine dominical de E-télé ce dimanche 16 août 2020, Laurent De-Laure Faton a levé un coin de voile sur les manœuvres du régime de la rupture pour contrôler la municipalité de Parakou et pour écarter d’autres candidats à l’élection présidentielle de 2021. Face à Antoine Adoukonou (membre du Bloc Républicain), le militant FCBE s’est expliqué sur le cas de Parakou. Selon lui, «la rupture était coincée et en manque d’inspiration ».
Et «il savait que s’ils ne reviennent pas sur la loi explicative, ils perdraient beaucoup de municipalité ». Pour se sauver, «ils ont donné comme prétexte que c’est pour permettre au parti FCBE d’avoir les mairies qui leur sont dû naturellement ». Ils ont fait croire à tout le monde que cette relecture était pour tous les partis politiques. Mais «en réalité ce n’est que pour servir leurs intérêts égoïstes et leur voracité ».
Alors, «ils ont fait entorse à toutes les lois de la République, en instaurant une relecture du code électoral pour élire les maires qu’il leur fallait dans les localités où ils étaient en difficulté ». A l’en croire, ce prétexte a été servi pour qu’à la mairie de Parakou tout se passe bien et «ils passent par derrière, par des détours politiciens pour l’arracher ».
Chacun doit se faire son opinion
Il estime qu’ils ont fait preuve de manipulation, et de mauvaise foi. Il invite chacun à analyser les faits. Il relève que quand la Cour suprême a invalidé le premier siège, FCBE était à 16 sièges (contre 16 pour les deux partis de la mouvance). Et donc aucun parti n’avait la majorité. Mais, le préfet a attendu l’invalidation du second siège qui induit un basculement de la majorité pour convoqué le conseil communal. Et ce qui est encore fascinant dans leur schéma, «est qu’ils ont sorti le même schéma qu’à la première élection avortée du maire ». Parce que «dame Alimatou (Abdoulaye) était dans le schéma au départ quand le préfet a voulu installer le conseil communal au lendemain des élections ».
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