Chef religieux supposément contaminé au Coronavirus : un journal saccagé au Sénégal

Le Sénégal, à l’instar de nombreux pays ouest-africain est durement frappé par la pandémie du coronavirus. Le pays de la Teranga enregistre à ce jour 10386 cas de contaminations, l’avènement de la covid-19 a entraîné quelques tensions au sein de la société sénégalaise. En effet, des malades du covid-19 ont eu à témoigner sur le fait qu’ils sont victimes d’une certaine forme de stigmatisation. Ce lundi 03 Août, un malheureux incident a beaucoup fait parler au pays.

En effet, le médias sénégalais Les Echos, a vu une partie de son siège saccager par des individus qui ont été identifiés comme étant des partisans du chef religieux, Serigne Moustapha Sy. Ce dernier est le président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), il est également un des premiers responsables de la puissante confrérie musulmane des tidianes. Dans l’un de ses articles, le quotidien Les Echos affirmait que Serigne Moustapha Sy avait contracté le coronavirus et qu’il avait été admis dans un centre de soins à Dakar, la capitale sénégalaise. L’article en question avait provoqué le courroux des sympathisants du PUR.

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« Laissez-le tranquille si vous voulez la paix (…) »

Dans un communiqué, le principal responsable de la jeunesse du PUR avait dénoncé les écrits du journal qui faisaient cas de la contamination à la covid-19 de monsieur Sy. « Laissez-le tranquille si vous voulez la paix, un homme averti en vaut deux » avait alors averti Habib Ndiaye. Le responsable du quotidien Les Echos a affirmé que c’est dans la matinée de ce Lundi 03 Août que 5 assaillants ont débarqué au siège du journal avec des intentions hostiles. « Le matériel dans la salle de rédaction a été endommagé. Il s’agit de sept ordinateurs et d’un poste de télévision » a livré un représentant du quotidien. De nombreuses voix au sein de la presse sénégalaise se sont élevées pour dénoncer ces faits. Des structures ont par ailleurs invité l’État à prendre des mesures idoines afin que ces genres de choses ne se reproduisent plus.

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