Cette fois-ci, c’est officiel. En effet, Donald Trump est officiellement devenu le candidat républicain investi pour les prochaines présidentielles du 3 novembre. Ce dernier a profité de l’occasion pour une nouvelle fois s’en prendre au Parti démocrate, qu’il accuse de vouloir truquer et voler les élections, en insistant pour le vote par correspondance.
À l’occasion de sa première véritable convention, le pensionnaire de la Maison-Blanche a été très clair, affirmant que la pandémie liée au covid-19 était un prétexte utilisé par le clan opposant, afin de voler l’élection. À ses yeux, il s’agit même de la seule façon que les démocrates ont trouvé pour s’offrir une chance d’y croire. Pour le moment cependant, rien ne laisse penser qu’une fraude massive aura lieu.
Trump tacle les démocrates
Selon le président Trump, la question du covid-19 ne peut empêcher les Américains de voter comme bon leur semble. Problème, le vote par correspondance diffère en fonction des États et la généralisation sur l’ensemble du territoire ne devrait pas avoir lieu puisque Donald Trump est fermement opposé à cette façon de faire, estimant que cela pourrait nuire aux républicains. Le président ne semble d’ailleurs pas prêt de lâcher ses idéaux et continue les grands meetings. Pour sa première véritable convention, ce dernier a fait le déplacement jusqu’à Charlotte, en Caroline du Nord, devant 300 délégués. Les démocrates eux, ont préféré opter pour une première rencontre virtuelle.
Un président en retard dans les sondages
Un meeting au cours duquel Trump n’a pas hésité à tacler Joe Biden et Kamala Harris, sa colistière, estimant que leur élection reviendrait à signifier la fin du rêve américain. Selon lui, plus que la démocratie, c’est bien l’économie, la loi et l’ordre qui sont aujourd’hui en jeu. À ses yeux, Trump serait donc le seul en mesure de garantir ces piliers aux États-Unis. À l’heure actuelle, le président Trump est donné perdant dans les sondages avec 8 points de retard sur son opposant principal.
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