La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) se saisit du dossier de délivrance des tickets sur les gares routières de la ville de Porto-Novo. Plusieurs responsables syndicaux interpellés ont été écoutés par la juridiction. Cette interpellation fait suite à la prise d’un arrêté municipal du maire de Porto-Novo interdisant toute délivrance et toute vente de tickets dans les gares routières de la ville.
Plusieurs syndicalistes des gares routières de la ville capitale ont été écoutés mardi 26 août dernier, par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Ils sont soupçonnés d’avoir mal gérés des fonds issus de la délivrance de tickets et de frais perçus auprès des conducteurs de minibus. Les enquêtes vont se poursuivre, a annoncé le procureur spécial près la Criet, Gilbert Togbonon.
Selon certaines indiscrétions, l’épée de Damoclès planent toujours sur les têtes de ces syndicalistes. La juridiction a également interpellé l’association nationale des communes du Bénin (Ancb) pour venir rendre compte des tickets émis. Par ailleurs, de fermes instructions ont été données aux syndicalistes pour que cesse la vente des tickets sur les gares routières.
Il est à noter que le maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty avait pris un arrêté municipal pour suspendre jusqu’à nouvel ordre, la vente des tickets auprès des minibus. Une décision qui s’étend aux véhicules légers de transports en commun. Seuls les agents mandatés par la mairie de Porto-Novo sont autorisés, rappelle une note de l’autorité communale.
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