Hong Kong : l’adminstration Trump punit la cheffe de l’exécutif

L’administration Trump a prononcé des sanctions contre plusieurs responsables hongkongais dont la cheffe de l’exécutif Carrie Lam. Selon le communiqué rendu public par le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin sur cette affaire, ceux qui figurent sur cette liste verront leurs biens qui sont aux Etats-Unis saisis. Il leur est reproché notamment de chercher à restreindre l’autonomie du territoire ainsi que «la liberté d’expression ou de réunion» de ses habitants.

Les dirigeants dans le viseur des USA

Entre autres dirigeants hongkongais inscrits sur cette liste en plus de la cheffe de l’exécutif, on peut citer : le responsable hongkongais de la police, le secrétaire à la Sécurité et celui à la Justice. «Les États-Unis soutiennent le peuple de Hongkong et nous utiliserons nos outils et nos autorités pour cibler ceux qui portent atteinte à son autonomie», a martelé le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

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Une loi qui sape l’autonomie de Hongkong

Selon le trésor américain la loi sur la sécurité nationale «a non seulement sapé l’autonomie de Hongkong, mais a également violé les droits des habitants de Hongkong, permettant aux services de sécurité de la Chine continentale d’opérer en toute impunité dans la région». Rappelons que ces sanctions interviennent suite à l’adoption de la loi sur la sécurité nationale. Cette loi a été imposée par la Chine à l’ancienne colonie britannique à la fin du mois de juin.

Elle a fait redouter à l’opposition prodémocratie un recul inédit des libertés depuis la rétrocession de l’ex-colonie britannique à la Chine en 1997. Selon la Chine, l’objectif de cette loi est d’assurer la stabilité et mettre fin au vandalisme ayant émaillé les manifestations de 2019 à Hongkong.  

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