Le week-end écoulé a été un marathon pour le potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2021 au Bénin, Joël Aïvo. Après sa rencontre avec les jeunes de Ouinhi le samedi 15 août 2020, le professeur a eu «des échanges profonds et féconds » avec les conducteurs de taxi-moto Zémidjan venus d’Abomey et de Bohicon. Le professeur s’est rendu à Glazoué le dimanche 16 août 2020 pour discuter avec des jeunes et des femmes sur le Bénin et l’avenir de ses fils et filles.
A Bohicon et à Glazoué, l’ancien doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques (FADESP) de l’Université d’Abomey-Calavi a été interpellé sur la question du parrainage. Et il ne s’est pas dérobé. Selon Joël Aïvo, le verrou du parrainage doit être sauté, et toutes les forces démocratiques du Bénin doivent se donner la main pour y arriver. Il est certain que «la présidentielle de 2021 sera ouverte » et «il ne peut en être autrement ». Le parrainage au regard de la loi sera assuré par les 160 députés et Maires.
Mais, Joël Aïvo perçoit cela comme un déni de démocratie, car il s’agit d’une décision engageant le destin commun des Béninois et qui a été prise unilatéralement par le président Patrice Talon soutenu par sa mouvance. Elle n’est donc pas consensuelle et n’a pas lieu d’être. Le professeur titulaire de droit public a rappelé à ses interlocuteurs, que jusqu’en 2016, la constance était que les décisions importantes qui engagent la vie de la Nation ont toujours été prises de façon consensuelle par toutes les forces vives de la nation. Ce qui n’est pas le cas du parrainage.
Appel à l’union des forces
Il estime que les Béninois sont assez mâtures pour faire preuve de discernement dans leur choix du président de la République. Et donc, ils n’ont donc pas besoin de grands électeurs à la solde d’une seule chapelle politique pour éclairer leur choix. Pour lui, «cette règle instaurée 5 ans plus tôt, aurait laissé Talon hors de la course de la présidentielle, et les Béninois auraient été privés du droit d’élire celui que ses soutiens actuels considèrent comme un très bon président ».
C’est pourquoi, il soutient que la pluralité des candidatures n’a jamais empêché ou brouillé le choix des électeurs. Alors, il a appelé toutes les forces démocratiques du Bénin de «s’unir dès maintenant pour faire sauter tous les obstacles à l’ouverture de la prochaine élection présidentielle ».
Laisser un commentaire