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Nouvelles sanctions Us : Bachar el-Assad promet une réponse efficace

Le «Ceasar Syria Civilian Protection Act», également connu sous le nom de Loi César, est une loi américaine qui sanctionne le gouvernement syrien, y compris le président syrien Bashar el-Assad, pour des crimes de guerre présumés contre la population syrienne. Nommé d’après le photographe syrien qui a courageusement partagé avec le monde des milliers de photographies documentant la torture dans les prisons d’Assad, la Loi César offre au gouvernement américain un puissant moyen de pression sur le régime en place. Dans un discours lors d’un rassemblement politique ce mercredi, le président Bachar el-Assad , avait déclaré être résolu à « réagir ».

Des sanctions lourdes et contraignantes…

L’administration Trump a promulgué la Loi César le 20 décembre 2019. Selon Washington, la Loi n’a pas dans l’intention nuire au peuple syrien, mais plutôt à marquer le coup quant à la responsabilité du régime de violence, celui du président el-Assad, qui « a tué des centaines de milliers de civils ». Et « soumis des milliers de Syriens à des détentions arbitraires, à la torture et à la violence sexuelle». Un régime qui selon les responsables américains, avait induit et dévasté nombres d’infrastructures civiles du pays, notamment les habitations, les hôpitaux et les marchés, entraînant le déplacement de plus de la moitié de la population.

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Pour les États-Unis, la Loi César vise à envoyer un signal clair qu’aucune entité étrangère, qu’elle soit étatique ou une entreprise, ne doit entrer en affaires avec un tel régime ou l’enrichir d’aucune sorte. Et les sanctions étaient de plusieurs niveaux. La Loi prévoyait des sanctions pour les personnes et les membres de leur famille, qui s’engagent ou financent l’obstruction, la prévention ou la perturbation d’un cessez-le-feu ou d’une solution politique au conflit en Syrie.

Mais des sanctions comme tremplin…

Ce mercredi, le président syrien dans une allocution publique avait déclaré que la Syrie devrait réagir aux sanctions américaines en y opposant une dynamique nouvelle, celle de l’autosuffisance et de l’autonomie. Pour le président syrien, la Syrie au lieu de chercher les voies et moyens pour contourner le blocus américain, devrait plutôt se servir de ces difficultés pour accroitre son niveau national de production et rechercher en toutes choses l’autodétermination. Des mesures « non conventionnelles » seraient mises en œuvre, avait ajouté Bachar el-Assad, pour soutenir la monnaie nationale et encourager les investissements intérieurs, sans toutefois les révéler.

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