Pour réussir dans la musique, ils décident de « pactiser avec le diable »

Le diable obéit mieux que Dieu, surtout quand on veut réussir à tout prix. C’est apparemment la profession de foi de deux jeunes hommes arrêtés en France dans les Hautes-Pyrénées pour avoir profané 63 tombes du cimetière de Lannemezan. Leur but était  de nouer un pacte avec le diable pour connaître du succès dans la musique. Tout a commencé dans la nuit du 09 au 10 quand ces deux individus ont investi le cimetière en question pour commettre  leur forfait. Des traces de sang issus d’une blessure à la main et un téléphone portable abandonné sur les lieux permettront d’appréhender rapidement ces jeunes hommes d’une vingtaine d’années.

Au cours de leur procès au tribunal de Tarbes, ils expliqueront leur forfait par la volonté de « pactiser avec le diable pour réussir dans la musique ». L’un d’eux, originaire du Cameroun avouera avoir échangé avec un marabout malien pour demander conseil parce qu’il voulait réussir dans la musique et y gagner la célébrité. Le mystérieux marabout lui a alors indiqué ce qu’il fallait faire. « Enlever ce qui représente Dieu et le remplacer par 666, pour « faire des offrandes à l’être opposé à Dieu ».

Publicité

« En Afrique, c’est moins cher, on peut payer les gendarmes« 

Dans sa déposition lue par la présidente du tribunal, le jeune homme nommé Fabien ne cache pas son intention de commettre à nouveau le même forfait une fois en Afrique. « En Afrique, c’est moins cher, on peut payer les gendarmes. Ici, non , ils font des enquêtes » a-t-il fait savoir . Son complice n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Pour lui, devenir célèbre dans la musique était également le but derrière ces actes. Il décrira ensuite les incantations de Fabien pour entrer en contact avec le diable.

Le tribunal a condamné le jeune homme originaire du Cameroun à 18 mois de réclusion dont 8 ferme. Son comparse a quant à lui écopé d’un an de prison dont 6 ferme. Ils sont également astreints à dédommager les victimes. Les dégâts se chiffrent à plus de 30 mille euros pour le moment.Une audience se tiendra le 13 novembre prochain pour déterminer les intérêts civils.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité