La question du parrainage pour l’élection présidentielle de 2021 au Bénin a été l’un des sujets abordés par le Directeur de la communication de la présidence, Wilfried Léandre Houngbédji, lundi dernier sur la radio Mono FM. Il a fait une comparaison entre le parrainage au Bénin et en France. Il rappelle que «quand vous voulez être président de la République, vous cherchez au moins 500 parrainages ». Ceci pour relever que l’introduction du critère de parrainage n’est pas une spécificité béninoise.
Mieux, il fait remarquer qu’«en France, cette disposition légale presque séculaire demeure en vigueur et il ne traverse pas l’esprit des candidats de réclamer son abrogation, la révision de la loi pour mettre fin à la recherche de parrainages ». Il reconnaît que «dans le contexte béninois, l’Assemblée nationale qui est en place est sortie d’une élection particulière, qui a vu l’absence de l’opposition ». Mais après, «le législateur a fait fort de permettre aussi bien aux députés qu’aux maires de donner les parrainages ». Il rappelle ainsi les élections municipales et communales du 17 mai dernier qui ont connu la participation du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
Un parti qui se réclame de l’opposition et qui veut en être le chef de fil. Wilfried Léandre Houngbédji avoue que pour faire l’analyse contextuelle, l’opposition n’a pas pu avoir le nombre de maires qu’il faudrait pour parrainer un candidat pour la présidentielle. Toutefois, il relève que, qu’ils soient députés ou maires, ces élus appelés à parrainer sont des Béninois. Et chacun d’eux, peut parrainer, en toute conscience, qui il veut. Il reste donc loisible aux candidats d’aller rencontrer ces élus détenteurs des parrainages pour les convaincre de la pertinence de leur projet de société.
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