Uber : après la « claque judiciaire », procédure en appel en vue

Xavier Becarra, procureur général de la Californie a estimé que les arguments de la plateforme américaine de réservation de voiture avec chauffeur, Uber, ne sont pas solides. Il a fait cette déclaration, hier mardi 11 août 2020. Ces propos interviennent après qu’une cour californienne ait notamment donné l’ordre à Uber de requalifier en employés ses conducteurs, dans les dix prochains jours. Cela, conformément à la loi de cet Etat, qui est appliquée depuis le 1er janvier 2020.

« Quel travailleur ne veut pas de congés maladie ? »

Le procureur accuse Uber d’imposer à ses conducteurs, des statuts non valorisants, tout en les privant de droits sociaux comme l’assurance maladie ou le salaire minimum. Sur « quel travailleur ne veut pas de congés maladie ? Quel travailleur ne veut pas d’assurance chômage en pleine crise Covid-19 ? Quel travailleur ne veut pas être payé pour ses heures supplémentaires s’il travaille 60 heures par semaine ou 12 heures par jour ? » a-t-il demandé dans une interview accordée à un média américain, hier mardi. Suite à la décision de la justice, Uber a indiqué qu’elle fera appel. Sondage à l’appui, elle a fait savoir que la majorité de ses chauffeurs veulent rester indépendants, afin de profiter d’une bonne mobilité professionnelle.

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Le lundi 10 août dernier, Uber a publié un document de 18 pages contenant tous ses arguments. La compagnie a par ailleurs affirmé que la requalification voulue par la loi, pourrait porter atteinte à terme tant aux conducteurs qu’aux clients, puisque l’application ne serait plus accessible dans autant de lieux et les prix des courses pourraient augmenter.

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