En 2018, le célèbre journaliste américain Bob Woodward publiait « Fear : Trump in The White House », Celui qui a été à l’origine de l’Affaire du Watergate indiquait dans un passage de l’ouvrage que le président américain aurait appelé le chef du Pentagone pour lui faire part de son souhait d’assassiner le leader syrien Bachar el-Asad. Donald Trump avait nié ces allégations à l’époque. Hier mardi 15 septembre, il a finalement avoué les faits sur Fox News.
« État voyou »
« J’aurai préféré l’éliminer. J’avais veillé à ce que cela soit planifié » en avril 2017 après l’attaque chimique, a déclaré Donald Trump. Il ajoute que si cela n’a pas été fait c’est à cause du chef du département de la défense de l’époque Jim Mattis. « Mattis ne voulait pas le faire. Mattis était un général largement surestimé, et je m’en suis séparé » a-t-il lancé. Comme on pouvait s’y attendre le régime syrien n’a pas tardé à réagir. Damas a traité le pays de Trump d’« État voyou ».
« Les aveux de M. Trump confirment que l’administration américaine est un État voyou et hors-la-loi, qui poursuit les mêmes méthodes que les organisations terroristes avec des meurtres et des liquidations » a déclaré le ministère syrien des affaires étrangères, cité par Sana, l’Agence gouvernementale. Il estime par ailleurs que les déclarations du numéro 1 américain montrent à suffisance le « niveau des pratiques politiques irréfléchies » de l’Oncle Sam.
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