La recrudescence de l’usage de la chicha au Bénin est inquiétante. Plusieurs études ont montré que la Chicha est plus dangereuse que la cigarette. Car, prendre une bouffée équivaut à fumer une cigarette entière. Alors, le député Nazaire Sado est bien préoccupé par le problème. Et il a adressé ce lundi 21 septembre 2020 une question orale au gouvernement. Dans cette correspondance, le député s’intéresse aux mesures prises par le gouvernement pour arrêter le phénomène.
Selon le député, «l’usage de la chicha dans notre pays le Bénin s’est hissé progressivement au rang de fléau, un fléau qui tue en silence la jeunesse de la patrie et qui doit retenir l’attention des autorités au plus haut niveau et être traité comme un problème de santé publique car autant voire plus que la cigarette, la chicha est à l’origine de nombreuses maladies cardio-vasculaires, respiratoires, digestives et cancéreuses ».
Il soutient dans sa correspondance que «d’après plusieurs études croisées, la chicha est d’une grande toxicité et un fumeur de chicha inhale 125 fois plus de fumée (74L contre 0,6 L pour une cigarette) que lorsqu’il fume une cigarette, mais aussi 25 fois plus de goudron, 10 fois plus de monoxyde de carbone et 2,5 fois plus de nicotine ». Alors, le député Nazaire Sado s’interroge «sur les mesures que le Gouvernement a prises pour arrêter la saignée ».
Des questionnements
Primo, il veut savoir les mesures prises par le gouvernement pour éradiquer le fléau que constitue la consommation de la chicha. Secundo, le député demande si une autorisation préalable est requise pour la consommation de la chicha dans les bars ou discothèques. Et tertio, Nazaire Sado veut savoir s’il existe, au Ministère de la santé, des statistiques par rapport aux affections liées à la consommation de la chicha. Le député relève dans son adresse que sa démarche «constitue un cri de cœur au président de la République et à son gouvernement en l’occurrence à ses ministres de l’intérieur et de la sécurité publique, de la santé et du commerce afin qu’une attention particulière et urgente soit portée sur la question ».
Laisser un commentaire