Biélorussie : Poutine fustige des «pressions extérieures sans précédent»

La Biélorussie traverse peut-être sa crise politique la plus grave depuis son indépendance. Il y a quelques semaines, le pays est allé aux élections présidentielles, et les résultats officiels ont été annoncés le matin du 10 août. Résultats, qui ont donné au président sortant Alexandre Loukachenko 80% des voix contre 10% seulement pour Svetlana Guéorguievna Tikhanovskaïa, la principale opposante. Depuis de nombreuses manifestations ont éclaté dans le pays, faisant de ce pays de 10 millions d’âmes l’un des points les plus chauds de l’Est de L’Europe.

Mais alors que la communauté internationale, avec l’Union Européenne en tête avait déclaré penser que ces résultats n’étaient pas en conformité avec les désirs du peuple biélorusse ; la président russe Vladimir Poutine, avait lui déclaré soutenir Loukachenko. Ce mardi, le président russe Vladimir Poutine, dénonçait « des pressions extérieures » contre le gouvernement en place.

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Poutine signe et persiste

Il y a quelques jours déjà, le président russe interpellé sur sa position et celle de l’Union Européenne, avait déclaré ne pas comprendre la position des 28 sur la Biélorussie. Pour Vladimir Poutine, l’UE ne pouvait pas après avoir refusé d’envoyer des observateurs pour attester de la conformité du scrutin, se poser maintenant en dénonciateur des résultats. Lui Poutine avait-il ajouté alors, n’avait constaté aucunes irrégularités au cours du scrutin et donc apportait son soutien au président Loukachenko, au pouvoir depuis 1994.

Ce mardi, alors que le président français Emmanuel Macron, rencontrait Tikhanovskaïa et plaidait pour une médiation vigoureuse de l’UE, le président Poutine dénonçait « une pression extérieure sans précédent » sur la Biélorussie. La principale opposante au président biélorusse, s’était exilée dans ce pays voisin dès la proclamation des résultats le 10 aout dernier.  Moscou en plus de son soutien diplomatique, avait promis en début de mois un soutien sécuritaire et un prêt de 1,2 milliard d’euros, pour juguler la crise économique pendante dans le pays.

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