Après le déconfinement, la France fait face cet automne à une augmentation inquiétante du nombre de contaminés au Covid-19. A Marseille où les bars et restaurants sont fermés depuis le samedi dernier, les médecins des hôpitaux ne sont pas très sereins. Avant même les mesures prises par Olivier Veran, ministre de la santé, le président de la commission médicale de l’AP-HM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille) alertait sur « le nombre de malades Covid qui croît régulièrement sans véritable pause ».
L’infectiologue français Didier Raoult avait condamné le lendemain des « messages alarmistes (ne reflétant) pas la réalité », dans une corespondance adressée à l’intéressé. Depuis lors, le champion de l’hydroxychloroquine n’a pas changé d’avis. Invité sur RTL ce lundi 28 septembre pour présenter son ouvrage : « La science est un sport de combat », le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) réaffirme qu’il y a trop de panique, trop de messages alarmistes.
« Le poids social va être considérable… »
« Je pensais et je pense toujours, je n’ai pas changé, que la peur est pire que le mal. Et ce qu’il se passe. Il y a trop d’affolement, trop de nervosité, trop de panique » a-t-il déclaré. L’infectiologue assure que quand tout sera fini, le poids de la mortalité à côté du poids social sera négligeable. « Le poids social va être considérable car la peur n’a pas su être gérée » prévient-il.
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