Il a mis sa menace à exécution. Alain Cocq, le Dijonnais atteint d’une maladie rare a effectivement arrêté son traitement dans la nuit du vendredi au samedi 05 septembre. Le malade avait en effet prévenu le président français qu’il passerait à l’acte si celui-ci ne l’aidait pas à mourir dignement en lui permettant d’obtenir à titre compassionnel une prescription de pentobarbital, un traitement qui sert à euthanasier. Emmanuel Macron n’ayant donc pas accédé à sa requête, il a donc décidé d’arrêter le traitement.
« Nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide »
Seulement, son plan n’a pas fonctionné comme il le voulait puisque la seconde étape était de diffuser en direct son agonie sur Facebook. Le réseau social a décidé d’empêcher cette entreprise samedi midi. Un responsable de Facebook est intervenu pour expliquer cette décision. Selon cet homme, le réseau social respecte la décision de M Cocq de vouloir attirer l’attention sur « cette question complexe », mais sur la base de conseils d’experts, il a décidé de prendre des mesures pour bloquer la diffusion en direct de l’agonie du Dijonnais.
« Nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide », a-t-il ajouté. A travers la diffusion en direct de son agonie, Alain Cocq voulait attirer l’attention des Français sur ce que la loi Leonetti l’obligeait à faire. En effet, ce texte sur la fin de vie en France, interdit le suicide assisté ou l’euthanasie. M Cocq n’a pas tardé à réagir après le blocage de sa diffusion. Il a dénoncé « des méthodes d’entrave à la liberté d’expression ». L’homme n’entend d’ailleurs pas baisser les bras. « Un système de repli sera actif d’ici 24 h » pour diffuser la vidéo, a promis le mourant.
Laisser un commentaire