Ils finançaient le terrorisme via des cryptomonnaies, plusieurs arrestations

Près de 30 personnes ont été placées en garde à vue ce mardi 28 septembre 2020 par la Justice française. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’un communiqué rendu public par le parquet national antiterroriste (Pnat).  Cette série d’interpellations intervient dans le cadre d’une affaire visant un système de cyberfinancement du terrorisme. Ce système aurait profité à certains membres d’Al-Qaïda et du groupe Etat Islamique.

55 perquisitions dans 26 départements

 On retiendra du point qui a été fait par le parquet national antiterroriste (Pnat) plusieurs opérations ont été menées pour obtenir ce résultat. Au total, « 55 perquisitions dans 26 départements différents » ont été effectuées.  29 personnes, âgées de 22 à 66 ans ont été placées en garde à vue. Les mis en causes « sont suspectées pour la plupart d’avoir injecté des fonds dans le réseau au bénéfice de proches se trouvant en Syrie, et pour deux d’entre eux, d’avoir joué le rôle de chevilles ouvrières » a précisé le communiqué du parquet national antiterroriste (Pnat).

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Enquête ouverte depuis janvier

Ces arrestations seraient simplement le fruit d’une enquête préliminaire ouverte le 24 janvier 2020 pour financement du terrorisme et association de malfaiteurs terroriste criminelle. L’enquête a été ouverte « suite à la détection par Tracfin d’un circuit sophistiqué de transferts de fonds à des jihadistes français encore présents en Syrie ».

Achat de coupons de cryptomonnaie

Selon les précisions qu’apporte le document du parquet national antiterroriste (Pnat), ce groupe serait actif depuis l’année dernière. Les activités se résument « à l’achat, en France de coupons de cryptomonnaie dont les références ont été transmises par messagerie sécurisée à des jihadistes présents en Syrie, puis crédités sur des plateformes de bitcoins ».

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