Révélé au grand public grâce à la pandémie du coronavirus qu’elle guérirait, l’artemesia et ses produits dérivés ont été interdits de vente au Bénin sans autorisation préalable par l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique. « Conformément aux textes régissant la matière, aucun produit pharmaceutique ne peut être commercialisé sur le territoire béninois s’il n’a obtenu l’autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique » a indiqué le communiqué de l’ABRP.
La décision selon l’agence, vise à « faire respecter les dispositions liées au processus de commercialisation des médicaments au Bénin ». Toutefois, selon l’activiste Kemi Seba, cette décision vient d’une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui selon lui est une mafia à la tête d’un lobby, le lobby pharmaceutique le plus puissant du monde. Pour l’activiste, l’OMS sait pertinemment que les plantes comme l’artemisia peuvent soigner des gens tout comme la chloroquine sur d’autres terrains.
« Cette plante guérit les gens »
« Mais il y a des gens qui n’aiment pas que le peuple soit guéri sans qu’ils puisent en tirer profit » a-t-il déclaré indiquant qu’il a pris lui-même la plante à titre curatif et préventif. « Cette plante guérit les gens. Moi-même, j’en ai pris et j’ai été guéri ». La décision de l’interdiction de commercialisation de la plante au Bénin selon l’activiste, est « peu honnête » puisqu’elle coupe les finances des petits commerces de l’artemesia. Indiquant avoir un espace commercial qui a vendu le mieux l’artemesia ces derniers mois, Kemi Saba a précisé qu’ils ont rencontré tous les problèmes du monde lorsqu’il s’agit d’expédier le produit à la diaspora.
« Je suis profondément déçu »
La poste ainsi que d’autres entreprises « bloquaient systématiquement les commandes d’artemesia et de plantes naturelles que nous envoyons à la diaspora parce que c’est des consignes qu’ils recevaient de l’Etat français ou d’autres Etats occidentaux qui ne veulent pas que ça puisse nuire au business pharmaceutique » a-t-il précisé avant d’exprimer sa profonde déception. « Je suis profondément déçu que le gouvernement béninois rentre dans cette démarche en disant que ça viole les règles de la médicamentation », a-t-il conclu.
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