La « politique agressive » de la Turquie en Méditerranée orientale a jeté un froid dans les relations diplomatiques entre ce pays et la France. Paris a en effet choisi de soutenir la Grèce dans cette crise maritime qui l’oppose la Turquie. La preuve, Emmanuel Macron a envoyé deux Rafale et deux navires pour appuyer l’aviation et la marine grecques en Méditerranée orientale depuis la mi-août. Le moins qu’on puisse dire c’est que les Hellènes n’ont pas l’intention de faire preuve d’ingratitude. Le gouvernement de Kyriákos Mitsotákis a annoncé la commande de 18 chasseur-bombardier à Dassault Aviation .
La Grèce achètera aussi à la France des torpilles, des armes antichars et des missiles. L’expertise française sera par ailleurs sollicitée pour rénover quatre frégates grecques. C’est une bonne affaire pour la France qui va engranger des millions d’euros. Le coût d’un seul chasseur-bombardier variant entre 70 et 200 millions d’euros selon le modèle et l’équipement à bord. La Turquie pendant ce temps, se tourne vers la Russie. Ankara veut acquérir des chasseurs russes furtifs Sukhoi Su-35.
Un contrat de 2,5 milliards de dollars signé avec la Russie en 2019
Les négociations ont débuté depuis plusieurs mois et sont en bonne voie puisque Moscou a déjà signé avec Ankara un contrat d’armement d’une valeur de 2,5 milliards de dollars l’année passée. Il faut noter que la tension entre la Grèce et la Turquie s’est apaisée ces dernières heures. La Turquie a annoncé dimanche qu’elle avait retiré son navire de recherche pétrolier des eaux grecques de Kastellorizo, qu’elle dispute avec la nation hellénique et Chypre.
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