Parmi les sujets abordés lors de son interview parue dans le numéro 3093 de Jeune Afrique du mois d’octobre 2020, le président de la République Patrice Talon a parlé de la chute vertigineuse du Bénin dans les classements en matière de liberté de presse. Il rappelle que «le code de l’information et de la communication a déjà dépénalisé les délits de presse au Bénin ». Et par rapport des condamnations des journalistes où des médias, il indique qu’elles ont été faites «sur la base du code du numérique, qui prévoit que celui qui nuit à autrui par un moyen électronique en soit jugé responsable ». Et il n’y trouve aucun problème.
Il fait remarquer qu’«on peut critiquer Patrice Talon dans les médias béninois ». Ce qui, selon le chef de l’Etat, est «d’ailleurs un exercice quotidien ». Mieux, Patrice Talon soutient «à titre personnel, je n’ai jamais poursuivi un acteur des médias ». Cependant, le président de la République fait remarquer qu’il est vrai que «nous ne faisons pas la chasse aux médias, mais il n’y a plus, au Bénin, de corporation intouchable ».
Car, désormais, «chacun doit répondre de ses actes, de ses écrits et de ses paroles ». Il ne trouve pas juste qu’on puisse demander des comptes à un policier qui rançonne sur la voie publique ou à un médecin qui commet une erreur grave alors qu’un journaliste coupable de diffamation en est exonéré.
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