À mon cher frère et ami, M Ministre Alain Orounla, je voudrais à la décharge du professeur et des personnes visées, lui rappeler que le ministre porte-parole devrait pouvoir faire la différence entre la campagne électorale qui est une relative communication de projet et l’animation de la vie publique et politique qui est une relative communication entre citoyens de leurs visions sociétales.
Il est fortement impossible, de comparer une rencontre entre citoyen.ne.s dont l’objectif est d’échanger leurs visions sur l’état du pays afin d’aboutir à des aspirations consensuelles, à une campagne politique dont le but est de formuler des arguments se basant sur un projet précédemment dévoilé.
M. Joël et tous ceux et celles qui l’accueillent sont des citoyens qui ont le droit de se retrouver pour discuter de leur pays et en toute discussion, il y a un leader de séance qui dans le cas d’espèce se trouve être M Joël Aïvo et tous les autres visés par la dénonciation du ministérielle.
Si discuter entre concitoyens est assimilable à des événements politiques à caractère « prosélytiste », que dira-t-on du fâ prosélytiste et des affiches aux mêmes effets à travers le pays, sans oublier les événements nationaux de « suscitation » de candidature au profit de qui nous savons.
Je prie M le ministre, dans le souci de balayer sa demeure, de ne pas jeter ses ordures chez le voisin. Notre maison est propre et nous comptons la garder ainsi, sans compromission.
Richard Boni Ouorou
Laisser un commentaire