Suite à la dernière attaque qui est survenue à la basilique Notre-Dame de Nice, l’archevêque de Toulouse est monté au créneau pour se prononcer sur le débat relatif à la publication de caricatures du prophète Mahomet. Profitant de son passage sur France Bleu, le prélat estime qu’il est très peu commode de rire des religions. Pour Monseigneur Le Gall, il s’agit de sujets sensibles et particulièrement dangereux. Face à la campagne lancée, l’homme de Dieu propose l’apaisement.
La liberté d’expression a des limites selon le prélat
«Ces questions des caricatures, je les trouve dangereuses, parce qu’on met de l’huile sur le feu. Il faudrait apaiser tout cela. Parce que ces caricatures sont contre les musulmans, mais contre la foi chrétienne aussi», a notamment déclaré l’archevêque de Toulouse. Il a essayé d’attirer l’attention des uns et des autres sur certaines caractéristiques de la « la liberté d’expression » qui « comme toutes libertés humaines » a des « limites ».
Conséquences des moqueries?
«On ne se moque pas impunément des religions, on ne peut pas se permettre de se moquer des religions, vous voyez le résultat que ça donne», a-t-il lancé pour certainement faire référence au meurtre de Samule Paty après avoir montré les caricatures du prophète Mahomet. La ville de Nice s’est également fait remarquer par une attaque à l’arme blanche au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. Le bilan fait état de trois morts dans les rangs de victimes. L’assaillant quant à lui a été sévèrement blessé et criait « Allahu Akbar » selon les propos du maire de la ville de Nice.
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