On le sait depuis quelques jours. Le président américain Donald Trump a contracté la maladie du coronavirus. Une situation à risque qui peut créer des tensions, si il ne se rétablit pas assez vite avant les présidentielles. Mais comment rendre crédible le président qui avait longtemps affirmé que la pandémie n’était pas grave, et que les scientifiques exagéraient la situation ? C’est le dilemme que traversent les partisans du président candidat. Il semblerait qu’ils aient trouvé une piste.
Il avait affirmé que la pandémie de coronavirus disparaîtrait d’elle-même pendant l’été mais a fini contaminé et transféré dans un hôpital par mesure de précaution. Les partisans du président Trump insistent depuis quelques heures sur la chloroquine déjà vantée par le président américain. Il faut toutefois noter que le président candidat ne reçoit pas le traitement à la chloroquine, mais plutôt deux traitements, un au remdesivir, un antiviral qui a déjà fait ses preuves, même s’il n’est pas efficace à 100% et un autre expérimental à base d’anticorps de synthèse.
Les pro-Trump préparent la riposte
DeAnna Lorraine Tesoriero, ancienne candidate malheureuse au congrès, qui avait notamment appelé à limoger le Dr Fauci, tête pensante de la lutte contre le coronavirus (un appel que Trump avait relayé sur twitter) a laissé entendre que les opposants à Trump avaient probablement contaminé son micro avec des virus, pointant du doigt le fait qu’aucun démocrate de renom n’ait été atteint du virus :
«Trump allait bien jusqu’au débat, où ils ont installé des microphones et des podiums pour lui… La période d’incubation est généralement de 2 à 3 jours. Il est testé positif quelques jours après le débat…. Est-ce que quelqu’un d’autre trouve étrange qu’aucun démocrate de premier plan n’ait eu le virus mais que la liste des républicains s’allonge encore et encore? » `lâché l’ex-candidate.
Certains ont encore mêlé son auto-confinement à une sombre du complot, faisant de Trump un pion clé dans la lutte contre certains leaders démocrates jugés pédophiles. Mais les plus optimistes affirment que même s’il est âgé et en surpoids, le président américain aurait le même sort que les jeunes de 30 à 40 ans, et cela, à cause de « force et vitalité ». Un sentiment partagé par le président russe, Vladimir Poutine.
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