Agression sonore, mis en danger de la vie d’autrui. Ce sont les accusations portées contre une jeune professionnelle de la santé à l’issu d’une fête organisée malgré l’interdiction en ce temps de coronavirus. Libérée après quelques heures passées en garde à vue, le verdict de l’accusée va être donné en février 2021. En effet, en violation volontaire du règlement du confinement, les charges retenues contre la soignante font part du non-respect d’une obligation particulière de sécurité sanitaire décidée par la loi.
Un anniversaire surprise
En effet, il est reproché à la soignante âgée de 26 ans d’avoir organisé un anniversaire « surprise » dans les bois samedi dernier. Alertés par des habitants après des cris et des rires dans un premier temps, la gendarmerie descendue sur les lieux, a interrompu l’événement rapporte L’Est Républicain. En distribuant seize amendes de 135 euros aux convives verbalisés, la trentaine de fêtards trouvée sur place a été priée de rentrer.
Plainte du voisinage…
Mais la consigne donnée par les gendarmes va être balayée du revers de la main puisque la fête va reprendre de plus belle aux environs de quatre heures du matin. C’est ainsi que le voisinage a interpellé à nouveau les forces de l’ordre. Cette fois-ci, les appareils de sonorisation ont été confisqués et l’organisatrice interpellée. En liberté pour le moment, la jeune femme comparait dans trois mois devant le tribunal sur reconnaissance préalable de culpabilité.
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