La dernière étape de la première phase de la tournée de reddition de compte du président Patrice Talon, a été Cotonou. Et le chef de l’Etat a expliqué pourquoi, certains projets n’ont pas démarré. L’un des projets attendus par les Béninois est bien l’hôpital de référence à Abomey-Calavi. Le président a rappelé que les travaux de cet hôpital viennent de démarrer. Mais «ça fait quatre ans que les études ont démarré que le financement est disponible mais, il n’a pas été possible de le faire sortir de terre en un rien de temps ».
Pour dire que parfois les études prennent beaucoup de temps. «Ce qui est plus important pour nous, est d’avoir programmé, d’avoir étudié, d’avoir engagé, d’avoir mobilisé les financements nécessaires et le reste, c’est fermé les yeux le temps de la construction », a relevé Talon à son auditoire. Il a aussi évoqué le projet des 20 mille logements. Pour lui, avoir les financements, c’est une chose. Mais, «construire une cité qui va tenir compte de toutes les exigences d’une ville nouvelle confortable, sécurisée, futuriste et dans laquelle, il y a de l’internet, une ville assainir complétement, que nulle ne se préoccupe de l’évacuation des eaux usées, que l’électricité soit permanente, que l’eau soit de bonne qualité, que l’eau puisse même montée à l’étage », en est une autre.
Il rappelle qu’aujourd’hui, ceux qui ont une maison à étage savent qu’il faut un sur-presseur pour avoir l’eau à l’étage. Ce qui n’est pas normal. Et donc, l’ensemble de ces choses-là parfois nécessite du temps et aujourd’hui, les travaux ont commencé. Il renseigne que de grands axes de déserte ont été construits et donnent l’envergure de ce que sera ce site pour la première partie des 20 mille logements c’est-à-dire 11 ou 12 mille logements. A l’en croire, les premiers bâtiments sont sortis de terre. Et d’ici un an, «nous auront finis de lancer tous les appels d’offres ».
«Cela ne dépend pas du régime en place. Ce n’est pas fonction de celui qui sera président ou ministre dans quelques mois. C’est fait, c’est lancé et ça n’a rien avoir avec le régime à venir. Ces appels d’offres sont programmés, les financements sont obtenus et il ne reste que le temps de la construction », a rassuré le président Patrice Talon. Selon le président, la pandémie du coronavirus a ralenti de six mois voire de neuf mois certains projets. C’est le cas dans le tourisme. Mais, pour le parc animalier de la Pandjari, il assure que tout est presque fait. Il reste quelques acquisitions. Les aéronefs pour acheminer les clients de Cotonou à Natitingou, à Tanguiéta, à Porga ou même dans le parc, «c’est déjà fait ». D’autres projets sont aussi presque prêts comme celui de Ganvié dont les études ont également pris assez de temps.
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