Football : Après des sanctions, la Gambie critique la CAF

La Confédération africaine de football a eu la main lourde contre la Gambie. L’organisation qui siège au Caire n’a pas du tout apprécié le traitement réservé à l’équipe gabonaise à Banjul alors qu’elle était venue jouer un match entrant dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022. 100 mille dollars (60 millions de FCFA) et deux ans de sursis, c’est l’amende infligée au pays suite à une réunion par visioconférence du jury disciplinaire de l’instance faîtière du football africain. Une sanction qui ne passe pas à Banjul. La fédération dénonce la partialité du jury disciplinaire qui justifie sa mesure par le non-respect des valeurs de loyauté, d’intégrité sportives et des règles du fairplay.

Des joueurs gabonais ont en effet dormi à même le sol à l’aéroport. Pour la fédération gambienne de football, sa responsabilité n’est nullement engagée. Elle dit n’avoir rien fait pour bloquer la délégation gabonaise à l’aéroport pendant cinq heures du temps. Ce qui a laissé voir cette scène déplorable de joueurs couchés à même le sol. La GFF se dédouane également en ce qui concerne l’incident qui a été observé entre la délégation gabonaise et les autorités sanitaires. Selon les explications de la fédération, les gabonais ont refusé de passer les tests Covid à l’aéroport et à leur hôtel quand ils y ont eu accès.

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« Mauvaise foi »

« Parmi les 48 rencontres disputées en marge de la 4e journée des qualifications CAN/Cameroun 2022, ce match était le seul où une équipe avait été autorisée à jouer sans subir les tests de COVID-19 à l’extérieur » déplore la GFF. Elle met également l’accent sur la violation d’un règlement de la CAF par les gabonais. En effet, selon la Fédération ils ne sont pas vite arrivés dans le pays  comme le recommande la CAF.

En somme, le Gabon fait preuve de « mauvaise foi » et le jury disciplinaire de la  Confédération africaine de football a fait preuve de partialité. La GFF dit être déçu et ne cache pas son intention d’attaquer la décision devant la Commission de recours de l’institution basée au Caire.

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