Nicolas Maduro, depuis son élection comme président du Venezuela en 2018, n’est officiellement pas reconnu par les Etats-Unis. Ce mercredi 02 décembre, le principal commandant militaire américain pour l’Amérique centrale et du Sud a déclaré que l’Iran a envoyé des armes et dépêché des paramilitaires pour aider le président vénézuélien Nicolas Maduro à maintenir son emprise au pouvoir.
« Nous constatons une influence iranienne croissante là-dedans », a déclaré face à la presse, l’amiral Craig Faller, chef du commandement sud des États-Unis, citant la présence « alarmante et inquiétante » de personnel militaire de la force d’élite Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique iraniens. Une force que Téhéran a utilisée pour soutenir le président syrien Bashar al-Assad et d’autres alliés et mandataires étrangers.
Il n’est pas interdit au Venezuela d’acquérir des armes
Le haut responsable militaire américain a également accusé l’Iran, l’un des ennemis des USA, des livrer des armes au Venezuela. Une accusation à laquelle le président vénézuélien avait déjà répondu. « Il n’est pas interdit au Venezuela d’acquérir des armes […]. Si l’Iran a la possibilité de nous vendre une balle ou un missile, et que nous avons la possibilité d’acheter, nous le ferons », avait-il ainsi déclaré dans un entretien à la télévision d’État.
L’amiral Craig Faller a par ailleurs pointé du doigt deux autres pays qui soutiennent le Venezuela : Cuba et la Russie. D’après lui, des milliers de Cubains ont « essentiellement possédé » les services de renseignement et les gardes du pays qui protègent M. Maduro. Des centaines de Russes ont également contribué à fournir un soutien pour « garder les éléments clés de l’armée de Maduro juste assez prêts », a-t-il ajouté.
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