De nouveaux horaires de travail applicables dans l’administration publique à compter du 1er janvier 2021. C’est la décision prise mercredi 09 décembre dernier à la faveur de la séance hebdomadaire des membres du gouvernement. Même si la nouvelle mesure est saluée par l’opinion, les centrales syndicales dont la confédération des organisations des syndicats indépendants (Cosi-Bénin) espéraient mieux.
Noel Chadaré, secrétaire général de la confédération des organisations des syndicats indépendants (Cosi-Bénin) est vent debout contre la mesure gouvernementale celle ayant consacrée la modification des horaires de travail dans l’administration publique. Pour le syndicaliste, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Les espérances du monde syndical restent vaines.
Les modifications apportées par le gouvernement au sujet des nouveaux horaires de travail dans l’administration publique à savoir de 8h00 à 17h 30 avec une pause de 12h30 à 14heures ne reçoivent pas l’assentiment de toute l’opinion. « Ce n’est pas osé, ce qui a été proposé. Entre 17h 30 et 18h 30, il n’y a pas grande différence. Si c’est vraiment pour nous laisser rentrer pour mieux nous occuper de nos enfants, on aurait pu nous permettre de rentrer désormais à 16h », a estimé Noel Chadaré.
A l’en croire, les contributions des centrales et confédérations syndicales n’ont pas été prises en compte, regrette l’enseignant. Selon le décret pris en conseil des ministres, le réaménagement ne concerne ni le secteur privé ni les établissements d’enseignement qui devront organiser leurs horaires en tenant compte des réglementations en vigueur.
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