Alexeï Navalny, à peine retourné en Russie, a été condamné à 30 jours de prison. Une sanction imposée dans le cadre de la procédure actuellement menée à son encontre pour violation de son contrôle judiciaire. Mais ce dernier risque plus puisqu’il est également poursuivi pour diffamation à l’encontre d’un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les faits, c’est au mois de juillet dernier que le comité d’enquête russe a ouvert son enquête pour diffamation à l’encontre de Navalny. Ce dernier était alors accusé d’avoir diffusé des informations qualifiées de mensongères à l’encontre d’un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale ayant soutenu Poutine dans sa proposition de référendum constitutionnel.
Navalny, 30 jours en prison
Hospitalisé en Allemagne durant plusieurs mois, l’affaire a été alors suspendue. Pour autant, son retour a sonné la reprise de l’enquête. Aujourd’hui, un juge devrait prendre l’affaire à son compte à l’occasion d’un procès qui s’annonce très suivi. Aujourd’hui, Navalny risque cinq ans de prison et 56.000 euros d’amende.
L’Occident appelle à la libération de l’opposant
Enfin, Navalny doit se rendre le 2 février prochain au tribunal qui doit examiner la révocation d’un sursis auquel il a été condamné en 2014. Il pourrait alors effectuer une partie de ses trois ans d’emprisonnement. Des affaires que le principal concerné estime être purement politique. Un constat partagé par beaucoup. De nombreuses nations occidentales ont réclamé de Moscou, la libération immédiate de Navalny.
Répondre à Paul Ahehenou Annuler la réponse