Ce samedi 02 janvier 2021, comme le souhaite Donald Trump dans sa politique de contestation des résultats de la présidentielle du 03 novembre, onze (11) élus républicains du Sénat américain ont annoncé qu’ils s’opposeraient à la certification par le Congrès du résultat de l’élection de Joe Biden. Contrairement à ceux-ci, le sénateur Cotton Tom a indiqué qu’il ne se joindrait pas aux efforts républicains pour renverser les résultats des élections.
Le sénateur Cotton, largement considéré comme candidat à l’investiture présidentielle du parti républicain en 2024, a publié dimanche une déclaration dans laquelle il disait qu’il ne rejoindrait pas une coalition de républicains du Sénat cherchant à contester le vote. Les résultats de l’élection seront certifiés par un collège électoral lorsque le Congrès se réunira ce mercredi pour confirmer l’élection du candidat démocrate Joe Biden. Au lendemain de cette déclaration de Cotton, le président Trump, via Twitter, lui a répondu en le menaçant indirectement.
Certifier des chiffres qui sont faux
« Comment pouvez-vous certifier une élection lorsque les chiffres certifiés sont FAUX de manière vérifiable. Vous verrez les vrais chiffres ce soir lors de mon discours, mais surtout le 6 janvier. Les Républicains, @SenTomCotton, ont des avantages et des inconvénients, mais une chose est sûre, ils n’oublient jamais ! », a tweeté le 45e président des USA, dont les tweets sont depuis un moment signalés par Twitter.
« C’était un abus de pouvoir flagrant »
Il s’agit en effet d’une pression directe du président contre le sénateur comme il l’avait fait au secrétaire d’Etat de la Géorgie lors d’un appel téléphonique. Pour la future vice-présidente américaine, Kamala Harris, l’appel de Donald Trump est le geste d’un homme aux abois. « C’était un abus de pouvoir flagrant », a-t-elle estimé.
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