USA : Trump lâché par son ex-chef de cabinet

Hier mercredi 06 janvier, Donald Trump et ses partisans ont mis la pression sur le Congrès réuni pour certifier les résultats de la présidentielle du 03 novembre 2020. Le monde entier a assisté ébahi à des scènes de violences dans le temple de la démocratie américaine : le Capitole. En effet, plusieurs soutiens du chef de la Maison Blanche ont investi le Congrès pour empêcher la certification des résultats du scrutin. Au total, 4 personnes ont trouvé la mort dans ces émeutes. Malgré la pression des partisans de Trump qui répondaient d’ailleurs à son appel à manifester, le Congrès a confirmé la victoire du démocrate Joe Biden.

Le président américain qui un peu plus  tôt tenait un discours tranché avec des mots comme :« Nous n’abandonnerons jamais » a fini par annoncer qu’il y aura «  une transition ordonnée du pouvoir ». Mais pour certains de ses collaborateurs , il est allé trop loin. L’ex chef de cabinet de la Maison Blanche, aujourd’hui envoyé spécial du président américain en Irlande du Nord a déposé sa démission. « Vous ne pouvez pas regarder cela hier et dire que je veux en faire partie de quelque manière que ce soit » a déclaré Mick Mulvaney.  

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« Je ne serai pas surpris de voir plusieurs de mes amis démissionner »

Avant lui, le conseiller adjoint à la sécurité nationale Matt Pottinger et Stephanie Grisham, chef de cabinet de Melania Trump, avaient déposé le tablier. « Je ne serai pas surpris de voir plusieurs de mes amis démissionner au cours des prochaines 24 et 48 heures et ce serait tout à fait compréhensible s’ils le faisaient » a laissé entendre Mick Mulvaney. Selon certaines sources, Robert O’Brien, l’actuel conseiller à la sécurité nationale aurait envisagé de démissionner également hier mercredi.

Pour ceux qui choisiront de rester avec le soldat Trump jusqu’au bout, le désormais ex envoyé spécial du numéro 1 américain en Irlande du Nord , assure pouvoir les comprendre. « Ceux qui choisissent de rester, et j’en ai parlé avec certains d’entre eux, choisissent de rester parce qu’ils craignent que le président puisse envoyer quelqu’un pour aggraver les choses » a déclaré M Mulvaney.

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