La police du Capitole a envoyé un message d’alerte aux autorités, près de trois jours avant la grande attaque qu’a subi le Congrès américain. Une information confirmée par le Washington Post. Dans un rapport long de 12 pages, les forces de l’ordre détaillent effectivement les risques de tensions liées à un environnement politique franchement tendu.
Des tensions susceptibles d’avoir un impact sur les symboles de la République. Malheureusement, cette alerte n’a rien donné et les manifestants ont profité du chaos ambiant et de l’incertitude autour du discours du président Trump, pour semer la panique. Le rapport met d’ailleurs en garde, ces risques peuvent être suivis d’autres actions d’ampleur plus importante encore.
La police du Capitole, au courant des risques
La présence de milices, de leaders de l’extrême droite convaincus que les élections ont été volées et le manque de préparation a effectivement donné lieu à d’incroyables événements le 6 janvier dernier. Des événements qui n’ont pas du tout plu à Steven Sund, chef de la police du Capitole qui a d’ailleurs remis sa démission suite aux violentes manifestations.
Cinq décès survenus
Selon lui, tout le monde savait qu’il y aurait de grands rassemblements et potentiellement, de nouvelles violences. Certains élus, dont Frederica Wilson et Maxine Waters, ont également mis en garde les forces de l’ordre. Pour autant, cela n’aura pas suffit et cinq personnes sont décédées au cours de ces émeutes, dont le policier Brian Sicknick.
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