Ce mardi, le Kremlin a réagi aux informations selon lesquelles la Russie pourrait être derrière une cyberattaque d’une rare importance, survenue en France. Un nouveau démenti qui démontre cependant à quel point les nations européennes et les États-Unis se méfient de Moscou et ses capacités à frapper certaines institutions.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a expliqué que la Russie n’a jamais rien eu à voir avec les cyberattaques dont elle est accusée depuis quelques temps. Pour autant, l’Agence française de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) semble en être persuadée, les attaques subies par les entités françaises portent le signe de la Russie.
La Russie répond aux soupçons
Dans les faits, depuis 2017, voire même 2015, plusieurs intrusions informatiques auraient eu lieu depuis le logiciel Centreon, que plein d’entreprises françaises utilisent, de même que le ministère de la Justice. Des attaques dont le mode opératoire rappelle celui de Sandworm, attribué au renseignement russe.
L’Anssi dresse un diagnostic
Pour autant, l’Anssi n’a pas directement accusé Moscou. Dans les faits, l’Agence n’a pas les capacités de dire qui pourrait être responsable, celle-ci se contentant d’apposer un diagnostic. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Moscou se refuse à commenter les dernières révélations, estimant qu’il était impossible de mettre en cause le Kremlin, puisqu’il n’existait aucune preuve.
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