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Frappes américaines en Syrie : Biden s’explique

Lundi, une attaque à la roquette contre une base militaire dirigée par les États-Unis dans le nord kurde de l’Irak a laissé, un entrepreneur civil tué, huit autres blessés et un membre de l’administration américaine avec une commotion cérébrale. L’explosion d’Irbil a été l’attaque la plus meurtrière à avoir frappé les forces dirigées par les États-Unis en Irak depuis près d’un an.

Jeudi, en représailles, le président Joe Biden a ordonné des frappes aériennes sur des bâtiments en Syrie qui, selon le Pentagone, étaient utilisés par des milices soutenues par l’Iran. L’opération était, selon la presse américaine, le premier recours connu à la force militaire par l’administration Biden. Et ce samedi, au Capitole, le président Biden donnait au Congrès les motivations de sa décision.

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Biden invoque le droit des États-Unis à la légitime défense

La décision du président, selon les observateurs, semblait viser à envoyer un signal à l’Iran et à ses mandataires dans la région disant que Washington ne tolérerait pas les attaques « contre son personnel en Irak ». Et ce jeudi-là, deux avions de combat F-15 larguaient sept missiles sur des bâtiments en Syrie, utilisés par les milices soutenues par l’Iran, détruisant totalement neuf structures et partiellement deux autres, selon la Maison-Blanche. Les bâtiments étaient situés à Abu Kamal, près de la frontière irakienne, un endroit connu, selon les autorités américaines, comme un centre pour les milices chiites irakiennes soutenues par l’Iran.

Mais les frappes avaient fait des victimes collatérales, du moins selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres, qui avait évoqué 22 morts. Mais ce samedi, devant le Congrès, si le président Biden s’était expliqué au sujet de ces frappes, c’est surtout pour n’avoir pas requis l’aval des élus avant d’engager les USA en des frappes militaires en dehors de son territoire. D’autant plus que, le gouvernement syrien a condamné l’attaque vendredi, déclarant que les attaques avaient violé le droit international et « entraîneront des conséquences qui aggraveront la situation dans la région».

Mais dans la lettre que le président démocrate avait adressé à la présidente de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi et au Président intérimaire du Sénat Patrick Leahy ; Joe Biden avait expliqué qu’il avait « dirigé cette action militaire pour protéger et défendre notre personnel et nos partenaires contre ces attaques et de telles attaques futures(…), conformément au droit inhérent à la légitime défense des États-Unis, tel qu’énoncé à l’article 51 de la Charte des Nations Unies ».

Une réponse

  1. Avatar de Saley Aliou, saleyaliou1@gmail.com
    Saley Aliou, saleyaliou1@gmail.com

    L’administration Biden veut donner raison à ceux qui pensent que les démocrates au pouvoir se font remarquer toujours par des actions militaires à l’étranger. Mais quant nous savions toujours que les Etats Unis aime jouer le rôle de gendarmes partout dans le monde cela ne supren guère.

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