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Ce projet d’Elon Musk qui crée la polémique

La latence est la quantité de retard dans un réseau Internet, définissant combien de temps il faut à un signal pour aller et venir d’une destination. La latence et les vitesses de téléchargement sont des mesures clés pour un fournisseur de services Internet. Starlink justement, est un projet visant à construire un réseau Internet interconnecté avec des milliers de satellites. Son objectif : fournir un accès Internet haut débit aux consommateurs partout sur la planète.

Et parce que pour Starlink donc et pour son promoteur Elon Musk, la maitrise de ces temps de latence est essentielle. Il fallait au patron de Space X de trouver pour le lancement des satellites nécessaires au projet, un emplacement idéal. Et l’emplacement idéal c’est peut-être cette île de Biak en Indonésie, mais des résistances subsistent.

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Les papous contre ‘’Starlink’’…

L’île de Biak est une île en Indonésie en plein milieu de l’océan Pacifique. Une terre de 17446 km2 qui referme plus de 100 000 âmes, en majorité des Papous. Une île remarquable pour sa position géographique, non loin l’équateur. Car si pour les satellites équatoriaux en orbite basse, tels que ceux dédiés aux communications et la météorologie, il serait beaucoup moins coûteux de les lancer depuis l’équateur, peu de zones sur la planète offraient ce genre de commodités. Du coup, Biak proche de l’équateur, constitue donc une alternative appréciable pour le lancement de ce type de satellites.

Et cela, Elon Musk lui également l’avait compris et serait déjà en pourparlers avec les autorités indonésiennes pour juger de la faisabilité de transformer Biak, en sol de lancement des satellites dans le cadre du projet Starlink. Des pourparlers déjà très avancés. Seulement révélait la presse internationale, les peuplades autochtones de l’île de Biak, auraient exprimé des vives réticences quant à l’implantation de cette base de lancement.

Selon les papous, originaires de l’île, de telles bases auraient sur l’environnement, la faune et la flore de l’île de gros impacts, qui eux-mêmes auraient de sérieuses répercussions sur leurs modes de vie. Un argument dont pourrait se servir les organismes et autres associations écologiques et de défense de la nature, pour décourager d’éventuels accords entre Elon Musk et Joko Widodo, le président Indonésien.

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