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212 ans de prison pour un père accusé d’avoir noyé ses fils autistes afin de toucher l’assurance

Un père de famille était condamné ce jeudi par la justice américaine pour avoir fomenté la mort de deux de ses enfants, pour pouvoir bénéficier des indemnisations de polices d’assurances contractées des mois auparavant. Les enfants, des enfants autistes, s’étaient noyés dans l’accident du véhicule familiale à Los Angeles, quand le père lui s’en était sorti indemne et que son épouse, la mère des enfants,  elle n’avait eu la vie sauve que par grâce à l’aide d’un pêcheur providentiel. Ce jeudi, un juge fédéral condamnait l’homme à la peine maximale.

Ali Elmezayen condamné à 212 années de prison

En 2015, selon les sources policières, Ali Elmezayen envoyait sa Honda Civic sur une jetée du port de Los Angeles et arrivait par s’échapper par la vitre du conducteur alors que son ex-femme et ses deux fils étaient piégés à l’intérieur de la voiture en train de couler. Son ex-femme, Rabab Diab, a survécu, mais ses deux fils, Abdelkarim, 8 ans, et Elhassan, 13 ans, se sont noyés avant que les sauveteurs ne puissent les atteindre.

Une affaire qui pouvait passer pour un tragique cas d’accident. D’ailleurs c’est ce que la police locale avait cru et Ali n’avait nullement été inquiété. Mais c’est plus tard alors que, le père « éploré » touchait environ 260 000 dollars d’indemnisation d’assurances et s’achetait un bateau ; que les autorités ont repris l’affaire et lever le lièvre.

C’est qu’Ali Elmezayen, avait des mois auparavant souscrit à des polices d’assurances pour ses deux enfants autistes sévères. Des polices pour lesquelles, l’américain d’origine égyptienne payait des primes élevées alors qu’il avait auparavant déclaré être en difficultés financières. Ensuite, Ali était selon les maisons d’assurances, un peu trop attentif au délai de carence des polices souscrites. Le délai de carence est la période de temps que met une police nouvelle souscrite avant d’activer les garanties de couverture. Et pour finir l’accident se serait déroulé, selon la presse, moins de deux semaines après l’expiration de ce délai de carence.

Autant de faits qui avait induit une enquête fédérale et en 2019, Ali était reconnu coupable de fraude aggravée. Une inculpation, la justice américaine venait ce jeudi de le condamner à 212 années de prison ; en attendant que les autorités policières ne réunissent suffisamment de preuve pour le condamner pour les meurtres d’Abdelkarim et d’Elhassan.

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