,

Côtes cassées, organes lacérés : à 10 ans, il meurt sous les coups du petit-ami de sa mère

Aux États-Unis, les chercheurs ont estimé que c’est 1 enfant sur 15 qui est exposé à la violence conjugale, soit entre 3,3 millions et 10 millions d’enfants exposés chaque année à la violence domestique des adultes. Avec 90% de ces enfants étant témoins oculaires de cette violence. Et selon les rapports des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), c’est près de 1770 enfants qui sont décédés, en 2018, des suites d’abus et de négligence aux États-Unis. Des statistiques que tend à corroborer, la mort le week-end dernier à Harlem, d’un garçon de 10 ans.

Un enfant battu à mort

Ayden Wolfe, est un garçon de dix ans. Il vivait avec sa mère et le petit ami de sa mère, Ryan Cato, 34 ans, dans un appartement du complexe de logements sociaux St. Nicholas Houses sur West 131st Street, à Harlem. Samedi, la police a déclaré avoir répondu à un appel au secours de Cato dans l’après-midi et d’avoir trouvé un garçon de 10 ans à peine vivant dans l’appartement. Transporté d’urgence à l’hôpital de Harlem, le garçon avait a été déclaré mort peu après 15 h. Selon les sources policières, il avait été découvert que l’enfant avait subi de multiples traumatismes, au foie, à la rate, aux reins, aux côtes et de multiples ecchymoses entre les orteils.

Des traumatismes qui montraient que l’enfant avait été battu et avec une violence sans pareil. Et puisque le petit ami de la mère de Ayden, Ryan Cato avait des antécédents  » inquiétants » d’arrestations de violence domestique , les services de police ont tout de suite gardé à vue l’homme sous les accusations de « meurtre et mise en danger d’enfants ». Cato avait déjà été arrêté trois fois pour violence domestique, et dans l’un des cas il aurait tenté d’étouffer la mère de ses propres enfants.

Selon les autorités américaines, si les violences à l’égard des enfants étaient déjà un problème majeur, la crise sanitaire avait contribué à l’aggraver. Selon des experts, la crise sanitaire induisait un état de stress chez les adultes. Un stress qu’ils avaient déjà beaucoup de mal à gérer et qui ajouté à une prédisposition à la violence, les amenaient à répondre aux comportements anxieux ou aux demandes des enfants de manière agressive ou abusive.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *